21 janvier 1944 : Jean Cavaillès, professeur à la Sorbonne, est fusillé
Jean Cavaillès, professeur à la Sorbonne, est soustrait par la gestapo allemande d'un convoi de déportés en partance pour l'Allemagne pour être fusillé quelques jours plus tard à Arras.
Lieutenant d’Infanterie coloniale de réserve en septembre 1939, il se distingue à la tête du corps franc de son unité sur le front de la Sarre. Fait prisonnier en 1940, il s'évade, arrive à Clermont-Ferrand et y devient un des fondateurs du journal clandestin Libération. Nommé à la Sorbonne en 1942, il rejoint Paris et s'y retrouve parmi les chefs du mouvement Libération-Nord. Arrêté en Août 1943 au retour d'une mission à Londres et identifié, il est, compte tenu de son rang dans la résistance, soumis à de nombreux et féroces interrogatoires qu'il subira sans parler, se réclamant seulement de sa qualité d'officier français.
Source : Éphéméride à l’usage des Troupes de marine.
Lieutenant d’Infanterie coloniale de réserve en septembre 1939, il se distingue à la tête du corps franc de son unité sur le front de la Sarre. Fait prisonnier en 1940, il s'évade, arrive à Clermont-Ferrand et y devient un des fondateurs du journal clandestin Libération. Nommé à la Sorbonne en 1942, il rejoint Paris et s'y retrouve parmi les chefs du mouvement Libération-Nord. Arrêté en Août 1943 au retour d'une mission à Londres et identifié, il est, compte tenu de son rang dans la résistance, soumis à de nombreux et féroces interrogatoires qu'il subira sans parler, se réclamant seulement de sa qualité d'officier français.
Source : Éphéméride à l’usage des Troupes de marine.