7 février 1952 : mort du lieutenant Charles Rusconi
Le lieutenant Charles Rusconi, chef du commando 23, stationné à Nam Dinh est assassiné dans la nuit du 7 au 8 à Phu Ly. Il était l'un des trois chefs des commandos d'action profonde actionnés depuis Nam Dinh par le Colonel Gambiez, à savoir : le sien n° 23, celui de l'Adc Vandenberghe, commando 24 et celui du lieutenant Besnard, commando 25.
- Engagé à 18 ans en 1936 au 10ème RTS, le jeune Rusconi se distingue au cours de la guerre 1939-1940. Le 18 mai, il ramène sur ses épaules un officier blessé qui se trouvait pris dans le dispositif ennemi. Le 2 juin, seul, il enlève par surprise un PC ennemi (70 officiers et hommes de troupe, leurs armes et des documents importants). Grièvement blessé le 23 juin 1940, il s'évade mais, pour cette raison, se retrouve affecté au Niger et ne pourra reprendre le combat qu'en 1948 en Indochine. Il avait été quatre fois blessé ; Officier de la Légion d’Honneur, il était titulaire de dix citations. Son commando était mixte (vietnamiens et sénégalais) et ces derniers disaient de lui «...lui, y a petit beaucoup, mais y a malin trop...». L'astuce et leur connaissance du milieu des premiers se combinaient avec bonheur à la force, à la bravoure et à la fidélité des seconds, faisant de sa troupe un excellent outil de combat. Le 15 mai 1994, une rue à son nom sera inaugurée à Beure (Doubs) sa ville natale.
- Engagé à 18 ans en 1936 au 10ème RTS, le jeune Rusconi se distingue au cours de la guerre 1939-1940. Le 18 mai, il ramène sur ses épaules un officier blessé qui se trouvait pris dans le dispositif ennemi. Le 2 juin, seul, il enlève par surprise un PC ennemi (70 officiers et hommes de troupe, leurs armes et des documents importants). Grièvement blessé le 23 juin 1940, il s'évade mais, pour cette raison, se retrouve affecté au Niger et ne pourra reprendre le combat qu'en 1948 en Indochine. Il avait été quatre fois blessé ; Officier de la Légion d’Honneur, il était titulaire de dix citations. Son commando était mixte (vietnamiens et sénégalais) et ces derniers disaient de lui «...lui, y a petit beaucoup, mais y a malin trop...». L'astuce et leur connaissance du milieu des premiers se combinaient avec bonheur à la force, à la bravoure et à la fidélité des seconds, faisant de sa troupe un excellent outil de combat. Le 15 mai 1994, une rue à son nom sera inaugurée à Beure (Doubs) sa ville natale.